Questions et réponses

Non. Un ajustement chiropratique ne fait pas mal. En temps que tel, le mouvement qui est induit au niveau d’une vertèbre ou d’une articulation est le mouvement normal et naturel que la structure devrait avoir à l’origine. La précision et la vitesse d’exécution d’un ajustement font en sorte que très peu de stress/tension est infligé à la zone en question. Les seuls inconforts pouvant être ressentis sont ceux causés par les tensions musculaires avoisinantes. Après tout si se « craquer » un doigt ne fait pas mal alors, pourquoi en serait-il autrement pour une autre articulation.

On vous rassure au départ, il ne s’agit pas de quelque chose qui casse ou qui brise. Les articulations baignent dans un liquide appelé liquide synovial. Certains ajustements produisent un son lorsqu’il y a un déplacement des gaz et des liquides à l’intérieur de l’articulation. Celui-ci peut être comparable à la succion qui s’échappe lors de l’ouverture d’une bouteille de champagne. Le son peut être intriguant, mais il n’y a aucune relation entre ce dernier et la qualité ou la valeur de l’ajustement chiropratique.

Oui. Un mauvais fonctionnement de la mobilité vertébrale est un problème commun causé par des traumatismes, le stress, les longues périodes assises, une mauvaise posture, de mauvaises habitudes de posture de sommeil et certaines autres causes. Le plus souvent, la seule façon d’éliminer le complexe de la subluxation vertébrale est par des ajustements vertébraux très précis pour replacer les fonctions biomécaniques et éliminer l’interférence du système nerveux.

Oui. L’examen initial permet au chiropraticien d’identifier au départ si la chiropratique est appropriée pour le patient et sa condition de santé. Dans de rares cas, les soins chiropratiques seront inappropriés pour le patient et le chiropraticien fera de son mieux pour orienter le patient vers le professionnel de santé le mieux outillé pour l’aider.

Les ajustements chiropratiques sont plus sécuritaires que de prendre des antidouleurs non prescrits. Il ne faut pas oublier non plus que les ajustements chiropratiques sont des actes prodigués avec la bonne quantité d’énergie à un endroit spécifique, avec un angle précis, au parfait moment et par le fait même, on induit moins de tension, dans le cou par exemple, que lors d’un angle mort en voiture.

Jusqu’à tout récemment, nous avons cru que les ajustements cervicaux pouvaient, rarement, causer des accidents vasculaires cérébraux. Cependant, une étude publiée dans le journal scientifique Spine, a révélé que les AVC sont rares, qu’il y avait un lien statistique entre les visites chez le chiropraticien ou le médecin et les AVC, mais que l’ajustement cervical n’était pas en cause. On explique le lien entre les visites chez le médecin et le chiropraticien et les AVC par le fait que les premiers symptômes reliés à ce dernier (mal de cou, mal de tête et étourdissements) portent le patient à consulter. Le patient aurait donc déjà une dissection de l’artère vertébrale en court avant l’ajustement. L’évaluation initiale devient encore plus importante afin de dépister toute anomalie à une douleur cervicale qui pourrait sembler anodine.

La douleur est le signal d’alarme du corps humain pour nous avertir que quelque chose cloche. À l’aide de sa grande capacité d’adaptation, le corps humain est en mesure de combattre temporairement les effets de la douleur par contre, petit à petit, il perd cette capacité et la douleur devient plus fréquente. Il ne faut pas attendre en espérant que ça se passe, dès les premiers signes de douleur vous devriez consulter votre chiropraticien.

Non. La colonne vertébrale et le programme de soins établi pour chaque patient sont uniques. La colonne vertébrale se compose de 24 vertèbres s’articulant l’une et l’autre. Chaque vertèbre peut se déplacer à l’intérieur de 7 différentes directions. Cette diversité permet d’établir une variété de positions d’ajustements vertébraux. Chaque programme de soins est en fonction de l’âge, de la condition et des objectifs de santé de chaque patient.

Le temps de guérison/mieux-être variera beaucoup d’une personne à l’autre et d’une condition à l’autre. Ce que nous savons c’est que premièrement, les enfants répondent beaucoup plus rapidement. Pour les adultes, cela prend plus de temps étant donné que les problèmes vertébraux sont souvent le résultat d’années de négligence. Tout comme le processus de guérison, le résultat dépend de chaque personne. Le temps de réaction sera grandement influencé par votre façon de vivre, votre alimentation, l’exercice et l’assiduité à vos rendez-vous.

Un disque intervertébral, petit coussinet qui absorbe les chocs et est composé à l’extérieur d’une matière fibreuse servant à retenir une substance gélatineuse en son centre, ne peut pas se déplacer en raison de son attachement aux structures osseuses supérieures et inférieures. Le « disque déplacé » est une expression qui désigne plusieurs symptômes et/ou l’évolution d’une maladie discale. Il ne peut se déplacer, mais un disque peut bomber, se déchirer, s’amincir, s’assécher ou s’affaisser. On peut souffrir d’une hernie discale, mais non d’un déplacement.

Non. L’ajustement chiropratique est particulier. Il utilise la bonne quantité d’énergie à un endroit spécifique, avec un angle précis, au parfait moment. Son objectif est de décoincer une articulation vertébrale, réduisant ainsi l’irritation nerveuse. Les années d’études, de pratique et l’expérience rendent l’ajustement chiropratique spécifique et sécuritaire.

Les cas d’hypermobilité vertébrale sont fréquemment observés chez les patients(es) qui ont la mauvaise habitude de se faire « craquer » eux-mêmes. Pour plusieurs, cela devient plus une manie qu’un soulagement, mais à long terme, cela crée de l’instabilité aux vertèbres.

Oui, ils le peuvent. Lors de son examen initial pour évaluer la condition du patient, le chiropraticien prendra en considération toutes les circonstances uniques afin de planifier un traitement de rétablissement adéquat. Plusieurs méthodes existent pour ajuster la colonne vertébrale. La technique choisie par votre chiropraticien sera la plus appropriée pour votre condition, votre âge et votre état de santé.

Cela dépend de chaque couverture d’assurance. La majorité des assurances paient une partie des coûts des soins chiropratiques. Le patient se doit de vérifier ce point par lui-même. Il est important de savoir que la majorité des compagnies d’assurance couvre les soins de santé seulement en partie. Lorsque l’on travaille pour une reconstruction vertébrale et par la suite un maintien, les compagnies d’assurance ne comprennent pas que le travail le plus important est celui d’une prévention et non d’une période de crise.

Les docteurs en chiropratique utilisent les radiographies pour vérifier les structures internes ainsi que les alignements de la colonne vertébrale et corroborent les trouvailles radiographiques avec les résultats des autres tests neurologiques et orthopédiques effectués lors de l’examen physique à l’ouverture du dossier.

Oui. Pour plusieurs d’entre nous, la naissance sera le plus gros traumatisme-stress physique de notre vie. En effet, des traumatismes vertébraux se produisent de façon régulière à la naissance. Plusieurs patients font vérifier leurs nouveaux-nés le plus tôt possible pour le complexe de la subluxation vertébrale.

Oui, les soins chiropratiques sont bénéfiques pour plusieurs conditions incommodantes durant la grossesse. L’examen initial du docteur servira à déterminer tout d’abord s’il s’agit d’une grossesse sans risque et si c’est le cas, il existe une multitude de traitements pour la femme enceinte. Les techniques utilisées varient légèrement afin d’éviter les torsions au niveau du bassin/tronc et sont ainsi très sécuritaires autant pour la mère que pour le bébé.